Contexte
Dans un contexte d’opinion sensible (débat autour de la loi de bioéthique, Manif pour tous, etc.), la France fait face à une pénurie de dons de d’ovocytes et de spermatozoïdes.
L’Agence de la biomédecine souhaite ainsi sensibiliser les Français au don de gamètes, mieux les informer, et ainsi augmenter directement le nombre de donneurs et de donneuses, afin de parvenir à l’horizon 2022 à l’autosuffisance nationale.
Comment positionner le sujet dans le quotidien des Français en valorisant davantage le donneur et son acte de don ?
Réponse de l’agence
En rupture avec les campagnes précédentes qui mettaient en scène le couple receveur, le dispositif de communication mis en place valorise le statut d’acteur clé du don de gamètes du donneur/se qui acquiert, au-delà des bénéfices de son acte pour des personnes infertiles, une image éminemment sympathique et enviable.
Toute la finesse de la stratégie mise en place a également consisté à coconstruire, dans la durée, un dispositif créatif et média fin, articulé à un marketing pérenne, en totale synergie avec les relations médias et réseaux sociaux, capable de créer un flux maitrisé de « prospects-donneurs/ses » particulièrement qualifiés, étant donné la sensibilité de l’engagement qui leur est demandé, sans susciter d’afflux non gérables par les centres de dons régionaux.
Malgré un contexte médiatique difficile, nous pouvons nous réjouir que les campagnes de communication mises en place pendant 7 ans aient permis d’augmenter considérablement le nombre de donneurs et donneuses (+ 50 % du nombre de donneuses et + 70 % du nombre de donneurs), de faire progresser l’appétence pour le don, en particulier chez les femmes (+ 10pts) et l’intérêt pour le sujet (+ 11pts chez les femmes et + 8pts chez les hommes).
Le dispositif relationnel de la campagne a également permis de recruter 20 000 internautes dont 84 % se déclarent prêts à faire un don.