Ales Bialatski (Bélarus) et Nabeel Rajab (Barhein) libérés coup sur coup.
Il y a quelques semaines, nous lancions avec la FIDH la plateforme « #forfreedom », fondée sur le don de viralité : chaque internaute peut confier à la FIDH un potentiel de # sur les réseaux sociaux de son choix et donner ainsi plus de poids aux actions et pressions du Mouvement mondial des Droits humains sur l’opinion publique et sur les décideurs internationaux.
Il serait présomptueux d’attribuer la libération, hier d’Alès (directeur du CDH Viasna et Vice-Président de la FIDH) et de Nabeel il y a quelques semaines (Président du centre barheïni pour les Droits de l’Homme, arrivé en France hier) à ce nouveau mode de mobilisation.
Beaucoup de joie et d’émotion à la #FIDH à l’arrivée de @NABEELRAJAB #ForFreedom cc @BahrainRights pic.twitter.com/UIzKM58Fii
— fidh (@fidh_fr) 23 Juin 2014
C’est bien entendu le travail de fond des équipes de la FIDH sur les dossiers juridiques et auprès des instances nationales et internationales qui compte avant tout ; les pétitions, les médias et autres mobilisations classiques ont aussi, contrairement à ce qu’on pense généralement, leur effet (quand une pétition de quelques dizaines de milliers de signataires parvient à la Commission européenne, à la Maison blanche ou à l’ONU, ceux-ci se sentent obligés d’interpeller les autorités du pays violeur de Droits humains, et cette lumière sur les défenseurs en prison oblige ces autorités à lâcher du lest, à ne pas faire n’importe quoi…).
N’empêche que, comme par hasard, Nabeel a beaucoup tweeté depuis sa prison et la mobilisation pour Alès a été forte sur http://fr.freedom-defenders.org/.
Une façon de démontrer à ceux que les nouvelles formes de mobilisation laissent critiques qu’il n’y a pas d’engagements faibles et que liker la liberté, c’est un premier pas vers l’aimer 😉