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À l’heure de la mobilisation internationale pour les Philippines, le « clictivisme » révèle à nouveau son potentiel, notamment sur Twitter. Si ce réseau peut paraître contraignant au premier abord, avec un format court et des messages éphémères, c’est en fait un outil très efficace pour rassembler les individus autour d’un sujet commun, à un moment précis. Chaque semaine, nous vous présentons une des bonnes pratiques à adopter pour les ONG.
5. Rester à l’affût des nouveautés
Twitter fait souvent des mises à jour. Ainsi, depuis fin novembre, une nouvelle version permet de prévisualiser des photos directement dans la timeline. Lorsqu’on connaît l’impact des visuels sur Facebook, il est conseillé de mettre cette fonctionnalité à profit aussi sur Twitter. Prochaine amélioration : la timeline personnalisée.
Exemple : Greenpeace utilise les photos pour mettre en scène ses tweets, et leur donner plus de puissance.
Les réseaux sociaux ont modifié l’approche humanitaire, et chacun peut désormais se sentir impliqué en un clic depuis son canapé (ou à l’arrêt de bus). Et Twitter, réseau de l’instantanéité et de l’information, joue un rôle primordial dans la diffusion des appels à la solidarité et à la mobilisation.
Mais aujourd’hui, l’enjeu est de convertir cette sensibilisation en actions concrètes (relayer l’information, faire un don). Il faut donc faciliter le passage à l’acte, grâce à des outils, des fonctionnalités mais surtout grâce à la construction d’une relation durable et privilégiée avec les Twittos.
Pour aller plus loin :
• Une interview (en anglais) de Claire Diaz Ortiz, qui dirige l’innovation sociale, la philanthropie, et les grandes causes au sein de Twitter. Elle a notamment écrit le livre «Twitter for Good : change the World One Tweet at a Time» dans lequel elle développe une méthode simple destinée aux ONG (T.W.E.E.T.).
• Le blog «Twitter for Good», qui recense les initiatives et bonnes pratiques, avec de nombreuses études de cas.
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