Les nouvelles formes d’engagement associatif, d’action collective, de créativité utile ont été au cœur des deux jours de l’Université d’Automne 2013 de la Fonda, que LIMITE accompagne pour son schéma directeur de communication.
Le Monde a consacré mardi 3 décembre un supplément à ce mouvement associatif en plein bouillonnement, mettant fortement l’accent sur sa convergence avec celui du numérique :
Inventer pour préparer l’avenir
Ce dossier qui fera date confirme qu’en ce début décembre d’une année de basculement qui précède, nous l’espérons tous, le début d’une nouvelle ère (100 ans après la Guerre de 14 !), le double mouvement associatif et numérique est un véritable creuset des forces de la transition (nouvelles consommations, économie verte, ESS, digital et art et design post-contemporains… + bien entendu, com responsable) qui sont en train de converger.
« Faire ensemble 2020 » (http://www.fonda.asso.fr/Faire-ensemble-2020-Les-scenarios.html) a permis aux acteurs internes, externes et des marges de la société civile d’avancer sur la co-anticipation de la société d’après.
Un exemple parmi d’autres : en écho à l’intervention de Marianne Eshet, déléguée générale de la Fondation SNCF à propos des nouvelles formes d’engagement par le mécénat de compétence et des nouvelles alliances inter-associatives et inter-mécénales, Pascal Aubert nous décrit les modes de coopération émergents développés par le collectif « Pouvoir d’agir » (<pouvoirdagir.fr>) :
Les 4 ressorts déterminants de la créativité d’utilité publique :
1> plutôt fonctionner en réseau, en « meute » qu’en structure institutionnelle ;
2> contourner la question du pouvoir inhérente à toute organisation par des assemblées successives où chaque personne ou organisation égale une voix. Ainsi les « gros » apprennent des « petits » et du coup, ces derniers écoutent sans crainte ;
3> le plaisir : « c’est pas parce que c’est grave que ça doit être triste »
4> ne pas tout déterminer à l’avance = faire le pari que les acteurs vont être créatifs (laisser des vides, accepter de piloter à vue, lâcher prise)
Grâce à ces 4 ressorts, dans les nouvelles formes de mouvements engagés, on est très fort sur la direction générale, sur où on veut aller, pour raconter des histoires, y croire. On n’a pas peur de prendre des risques sur la méthode. En fait, on y a une seule vraie règle méthodologique : à chaque fois qu’il y a désaccord, essayer de convenir s’il est déterminant ou périphérique.
Comme cela doit l’être dans communication responsable, tant que – l’apparent – bazar est un « joyeux bazar d’utilité sociale », il est créatif.