Twitter : quels usages pour les ONG ? 3/5

À l’heure de la mobilisation internationale pour les Philippines, le « clictivisme » révèle à nouveau son potentiel, notamment sur Twitter. Si ce réseau peut paraître contraignant au premier abord, avec un format court et des messages éphémères, c’est en fait un outil très efficace pour rassembler les individus autour d’un sujet commun, à un moment précis. Chaque semaine, nous vous présentons une des bonnes pratiques à adopter pour les ONG.

 3. Mobiliser

N’hésitez pas à faire du «call-to-action». D’après une étude de socialmedia extension, sur Twitter, l’incitation (au retweet, à la réaction) est très efficace. Les messages contenant les termes «Please Retweet» et «Please RT» représentent respectivement 50 et 40% de l’ensemble des messages retweetés ! La formulation la plus efficace est «Please Help» (+160% de retweets par follower).

Privilégiez le storytelling, adressez-vous directement à vos followers, liez votre opération à d’autres supports (blog, site de crowdfunding, application mobile), et bien sûr, utilisez les fonctionnalités propres à Twitter, comme le hashtag dédié. 

Exemple : La FIDH a lancé avec l’agence LIMITE une opération internationale de mobilisation au profit des blogueurs vietnamiens en prison, avec le hashtag #freeVNbloggers et l’outil de viralisation Thunderclap, qui agit comme un réservoir de tweets, qui se libèrent à une date donnée. Résultat : plus de 447 000 personnes touchées.