Ce jeudi 30 mai s’est tenue à Sciences Po la cérémonie de clôture de Campus Probono, marquant la fin d’un mois de marathons consacrés au partage de compétences entre étudiants, salariés et associatifs. 2 950 heures de pro bono ont été réalisées, un total largement supérieur aux 2 000 heures prévues !
A l’initiative de ce projet inédit, il y a Pro Bono Lab, association créée il y a un peu plus d’un an par Emilie Vuillequez (ex-HEC), Antoine Colonna d’Istria (ex-Sciences Po) et Yoann Kassi-Vivier (ex-HEC). L’association a pour vocation de développer le pro bono en France, c’est-à-dire « l’engagement volontaire de ses compétences pour l’intérêt général, ce qui recouvre en France les pratiques encore peu développées de bénévolat de compétences et de mécénat de compétences ».
LIMITE connaît bien les dynamiques de mécénat de compétences. Elle accompagne par exemple depuis l’automne 2012 la Fondation SNCF dans l’un des plans les plus ambitieux jamais lancés en France dans ce domaine. Mais le succès foudroyant de Pro Bono Lab repose sur trois points forts en parfaite résonance avec les logiques d’engagement actuelles :
LIMITE est partenaire de Campus Probono, et soutient cette idée de faire connaître aux étudiants le mécénat de compétences, afin de leur donner l’opportunité de s’engager durablement auprès des associations.
En co-production avec Pro Bono Lab, LIMITE a imaginé le nom, l’identité visuelle et le plan de communication de la campagne, ainsi que la valorisation du trio gagnant étudiant-salarié-association (plus de détails dans ce précédent billet).
La soirée de clôture a été l’occasion de dresser le bilan du mois du pro bono étudiant. Les participants des 6 campus ont pu échanger sur cette expérience et réaffirmer leur engagement durable au service des associations.
Retours d’impressions :
- Caroline Guillaumin, Société Générale : « Un des enjeux majeurs des entreprises est de fidéliser les collaborateurs. Le mécénat de compétences est un très bon moyen de le faire. »
- Amélie Quidor, Bouygues Construction : « L’idée est de partir avec le cœur et les tripes dans un projet. »
- Emilie, co-fondatrice : « Si les associations sont satisfaites, les volontaires le sont aussi. »
- Antoine, co-fondateur : « Quelque chose que l’on partage a plus de valeur que quelque chose d’entier. »
- Yoann, co-fondateur : « Relever les défis sociétaux auxquels nous devons faire face implique de mutualiser nos efforts pour faire progresser l’intérêt général. »
- Thierry Sibieude, président de la chaire Entrepreneuriat Social ESSEC : « Pas besoin d’être mère Thérèsa ou l’abbé Pierre pour faire avancer le monde […] En 2023, le pro bono se développera, car il sera intégré aux études. »
- Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative : « Faire confiance à la jeunesse qui innove, c’est la meilleure façon de s’engager. »
Près de 10 000 heures de pro bono ont été réalisées depuis la création de Pro Bono Lab en 2011. Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition de Campus Probono, l’événement du partage de compétences en France !
En plus le compteur n’a pas seulement été battu, mais de quasiment 30% en plus ! C’est juste incroyable.
Cela démontre bien que L’association Pro Bono est sur la bonne voie, et peut continuer dans ce sens.