A l’heure de l’explosion des usages du mobile et des tablettes, des batailles sans merci sur le marché des applications entre Apple et Android, parler de « responsive design » quand on est une agence responsable, vous allez me dire, ça tombe sous le sens… Responsable, responsive… Selon la traduction littérale, il s’agirait d’une « conception adaptée »…
Voilà un terme «francisé » finalement pas si éloigné de la réalité. Réfléchissons en termes d’équipement : nous avons tous un ordinateur et un mobile, ou presque. Mais les tailles de nos écrans diffèrent selon l’usage que l’on en fait ou bien encore selon les marques des constructeurs. Le responsive design est une solution technique qui répond à cette multiplication de supports. C’est un mode de conception et de développement qui permet à un site internet de s’adapter automatiquement à la résolution du support sur lequel il est consulté. En d’autres termes, un même site va pouvoir être consulté de façon optimale sur un ordinateur de salon, sur un téléphone mobile ou encore sur une tablette numérique… (exemple : le site du WWF)
Une approche qui répond aux mutations qui s’opèrent actuellement en matière d’usages du web : en août 2012, 20,4 millions de Français se sont connectés à l’Internet mobile depuis un site ou une application ; depuis 2009, les ventes de smartphones ont dépassé les ventes d’ordinateur.
Alors, si votre site nécessite de zoomer et de vous déplacer sur l’écran pour lire et accéder aux contenus, c’est qu’il n’est pas optimisé pour le mobile. Même constat concernant la consultation des newsletters et e-mailings qui doit également offrir une expérience de consultation optimale sur ce type de support. Les usagers consacrent 1h30 de leur temps par semaine à la consultation des e-mails sur leur mobile et ce chiffre est en constante progression. Il y a donc matière à réflexion. Car si l’on sait depuis quelque temps qu’il est primordial pour un annonceur d’aller sur le mobile, la question stratégique à se poser c’est « comment y aller ? »
Une application mobile ? Un site web mobile ? Ou un site unique en responsive design ?
Là encore, ces questions sont d’ordre stratégique. Si je souhaite réaliser une application mobile, quelle valeur ajoutée pour mes usagers ? Un site web mobile ou en responsive design permet de rendre l’information disponible et facilement consultable par le plus grand nombre. L’application mobile n’est pas assignée à un objectif de diffusion de l’information : sa raison d’être est d’apporter un réel service (car elle peux utiliser les technologies du téléphone : GPS, accéléromètre, appareil photo, etc.).
Un exemple ? L’application « Cardio Info » de la FFC, disponible sur Apple et Android, réalisée par l’agence LIMITE en partenariat avec Butterflyeffect. A noter, à l’occasion des Parcours du Cœur, une deuxième version de l’application arrivera courant mars et permettra aux usagers de soutenir la FFC… simplement en faisant leur jogging quotidien ! Et plus la distance parcourue sera longue, plus le don réalisé par le partenaire sera élevé.
Et demain ? Avec la multiplication des TV connectées, avec la couverture 4G, un meilleur débit de connexion internet, offrant de nouvelles possibilités pour les contenus en haute définition et donc de multiples possibilités pour valoriser ces contenus…
Source chiffres clés: Médiamétrie, JDN
Merci de nous avoir cité Antoine ! Nous avions nous aussi fait cette analyse entre web-application et application native, à consommer sans modération : http://butterflyeffect.fr/blog/application-native-ou-web-application/
A bientôt !