Toussaint : Philippe Delerm, Jean Vautrin, Marc Dugain, Catherine Cusset, … mais aussi Emma Bovary, Anna Karénine, Don Quichotte, Zazie, Alice, … lèguent leur « Testament imaginaire » à la Fondation de France.
Comme pour la philanthropie, les dons ou le mécénat, toute grande organisation doit soigneusement définir son territoire de communication dans ces champs « concurrentiels » de la collecte, et faire preuve d’ingéniosité pour y construire son positionnement sur ses sujets avec la meilleure optimisation de ses moyens, afin de favoriser ses actions de « marketing » pur. Curieusement, sur ce « marché » pourtant très disputé des legs, peu d’associations et de fondations ont une véritable stratégie, distinctive. Quasiment tous se positionnent sur la notion de transmission et concentrent leurs moyens sur ces pauvres insertions dans les revues notariales et autres congrès, ou présentoirs pathétiques des salles d’attente des études. Tout-au-plus certains, comme l’ARC, ont-ils tenté des incursions publicitaires, non sans effets, d’ailleurs. Autour du thème du testament, finalement peu exploré en communication sur les legs, la Fondation de France aborde aujourd’hui un nouveau territoire de dialogue avec le public. Sur une idée de LIMITE, faire appel à des écrivains contemporains pour imaginer, au profit de la Fondation de France, les testaments de personnages célèbres de la littérature, le supplément de Télérama proposé par Médialink constitue le premier acte de cette stratégie qui se conçoit, forcément, dans la durée…
Excellente idée : créative et originale !