Coup de projecteur sur plusieurs initiatives récentes qui font avancer le « schmilblick » dans le bon sens… et en phase avec l’opinion.
Sous-titrage des films publicitaires
L’Association des Agences Conseil en Communication lance une campagne en direction des agences et des annonceurs pour le sous-titrage des films publicitaires. En Grande-Bretagne, 48 des 50 plus gros annonceurs sous-titrent leurs publicités. Quand on sait que sous-titrer un film de pub coûte entre 250 et 500 €, et qu’il y a en France 4 millions de personnes malentendantes, le calcul du ratio de responsabilité est vite fait!
Créativité, durabilité et business
Signature du Pacte Mondial en 2008, installation de ruches et culture de légumes anciens, lutte contre les discriminations des juniors, seniors et personnes handicapées, mutualisation en post-production pour réduire le bilan carbone des films publicitaires… BETC met en pratique le credo selon lequel il faut « que la stratégie DD se mette au service de la marque et qu’il est temps de passer de la creative business idea à la sustainable business idea ».
Lutte contre le greenwashing
Le Jury de Déontologie Publicitaire de l’ARPP a donné raison à l’association Bloom, estimant que sa plainte contre le label soi-disant « pêche responsable » d’Intermarché était partiellement fondée. La publicité du distributeur a été interdite de diffusion, d’une part parce que sa formulation pouvait « conduire à penser » que Les Mousquetaires jouent un rôle « déterminant dans le maintien durable de pêche en France, la préservation et le renouvellement des ressources marines » ; d’autre part parce que la partie de son label présente « une forte ressemblance » avec le label « indépendant mondialement connu et reconnu » du MSC (Marine Stewardship Council) qui certifie, lui, une « pêche durable » et non « une pêche responsable ». Ce qui peut induire une confusion dans l’esprit des consommateurs quant à la signification de la certification MSC, et donc de sa valeur de repère fiable.
Des informations à mettre en perspective avec la publication de l’étude IFOP/Observatoire Indépendant de la Publicité « les Français et le greenwashing » : 8 Français sur 10 souhaitent que l’utilisation d’arguments environnementaux soit mieux contrôlée dans la publicité ; 63% des personnes interrogées expliquent que ces arguments « retiennent leur attention », leur « apprennent des choses sur le respect de l’environnement » (59%) et leur « donnent envie d’essayer » le produit ou le service vanté dans la publicité (58%).