Bien que, grâce à l’augmentation du don moyen et aux aides fiscales, la collecte de fonds continue de progresser, le nombre donateurs français tend à se réduire. L’enjeu du renouvellement des troupes est essentiel pour le secteur associatif français. Personne ne doute que, comme dans les autres pays et d’autres secteurs, Internet ne soit central dans cette transformation.
Mais à quelle hauteur, comment et quand investir sur Internet ? Et pour quels objectifs ?
Une étude récente de France Générosités, réalisée sur la base des déclarations de ses organisations membres, constate que celles-ci n’ont enregistré que 1,9% de leurs dons par Internet. Comment expliquer cette faible part d’Internet dans la collecte de fonds caritative française, en retrait par rapport aux progressions rapides que plusieurs fundraisers français et nous-mêmes avons constatées depuis 2008 :
– contradiction entre le déclaratif des « e-donateurs » et leur passage à l’acte de don, comme semble l’indiquer l’étude menée par Mediaprisme sur la base de 2180 répondants de sa communauté d’internautes « Emailetvous » ?
– décalage entre les attentes et les pratiques des « e-donateurs » et ce que leur propose la moyenne des organisations collectrices ?
Alors que l’étude IFOP démontre que 7% des Français se déclarent « e-donateurs » : qui sont ces donateurs en ligne, quels sont leurs comportements et en quoi sont-ils différents, ou non, de ceux des donateurs des autres canaux ? A quelles logiques et attentes faut-il se préparer à répondre instantanément, dans un contexte d’évolution des comportements de consommation dont les industries de la musique, de l’édition, de la presse et de la VPC ont expérimenté les conséquences à leurs dépens ou à leur avantage ? La progression du don en ligne est-elle plus rapide pour les organisations qui mettent en œuvre les stratégies de e-fundraising les plus pro-actives ? Les e-donateurs ont-ils les mêmes préférences en termes de marques et de causes associatives que l’ensemble des donateurs ?
C’est à toutes ces questions que propose de répondre l’étude conduite par l’IFOP pour LIMITE auprès d’un échantillon représentatif de la population française (méthode des quotas), des « e-donateurs » et de 100 organisations françaises faisant appel à la générosité du public via Internet.
Elle se décompose en 4 volets :
– une comparaison systématique des présences Internet selon 6 familles de critères objectifs,
– un sondage sur la fréquence des dons en ligne auprès des Français,
– un sondage réalisé auprès des Français se déclarant « e-donateurs »,
– une enquête par questionnaire et par téléphone auprès des associations.
L’intégralité des résultats sera présentée et analysée par Jérôme Fourquet, Directeur du Département Opinions de l’IFOP.
Le 14 décembre 2010 à 14h30 précises @ La Cantine
(12, galerie Montmartre, 151 passage Montmartre, Passage des Panoramas, 75002 Paris)
Places limitées, détails et inscription sur http://bit.ly/etudeIFOP-LIMITE