Le 28 septembre de 8h à 10h au 224 rue Saint Denis dans le 2ème
Animé par Frédéric Bardeau et Olivier Blondeau
Plaidoyer, mobilisation et collecte de fonds : nouveaux outils et usages pour les associations, ONG, fondations, partis, syndicats et activistes
Avec le drame en Haïti, 2010 aura été l’année d’Internet et du mobile pour la mobilisation et la collecte de fonds, mais ce succès quantitatif et événementiel est également à analyser au regard des nombreuses critiques qui s’expriment vis-à-vis de ces technologies et de leurs usages en matière de mobilisation : surveillance et censure des réseaux, protection de la vie privée, rapport parfois ambigu à des entreprises du secteur privé comme Google ou Facebook, contrôle et propriété des contenus générés par les utilisateurs, efficacité des campagnes dont il est parfois difficile de mesurer avec précision la portée réelle au-delà d’Internet…
Si certains ont pu penser que la révolution en Iran passerait par Twitter, ce qu’il est désormais convenu d’appeler le « clickactivism », c’est-à-dire les formes d’investissement et de mobilisations qui n’engagent que très peu ceux qui y participent, font polémique. Cet « activisme fainéant » ou cet « engagement distancié » qui voit les personnes s’inscrire à un groupe Facebook ou cliquer sur l’icône « J’aime » pose des questions de fonds sur l’usage que les associations et les ONG peuvent ou doivent faire des nouveaux médias. En effet, s’agit-il de s’inscrire dans une logique de marketing pur ou plutôt de promouvoir chez les utilisateurs d’Internet une capacité d’agir (un « empowerment ») qui leur permette de s’impliquer dans une campagne et d’en assurer le succès ?
Cette question interroge l’ensemble de la chaîne des acteurs qui produisent des outils de mobilisation -des agences qui conçoivent ces campagnes aux ONG, activistes ou associations qui les utilisent : une campagne qui a recours à ces médias est-elle uniquement un outil de marketing qui ferait « buzzer » l’organisation et dont les retours attendus ne seraient qu’une « audience » ou doit-elle solliciter et renforcer la capacité d’agir des citoyens ? N’y a-t-il pas au final une manière de concilier la nécessaire audience qu’il faut donner à une campagne avec l’implication concrète des citoyens : on parlera alors de « User Generated Content », de « crowdsourcing » et même parfois de « crowdfunding » ou de « micro-voluntarism », etc.
De nombreux exemples nous montrent que lorsque l’on sollicite les internautes pour qu’ils s’impliquent plus activement dans une campagne (en produisant du contenu et/ou en participant à son travail de diffusion par exemple, en participant à la création de base de données et de don par un travail que l’on qualifie aujourd’hui de « micro-volontarism », etc.) les résultats peuvent aller bien au-delà de ceux escomptés à l’origine du projet car ces outils suscitent chez les citoyens et les donateurs de nouvelles envies d’agir et d’être solidaire.
C’est autour de ces problématiques liées aux formes d’engagement et de mobilisation que nous vous convions à ce premier petit Webreakfast de l’Agence LIMITE. Les webreakfasts LIMITE sont des moments d’échanges informels où toutes les questions des présents sont abordées « en live », ils sont exclusivement réservés aux services marketing, collecte, communication et Internet des associations, ONG et fondations.
bonjour,
Y a t’il eu un compte rendu de ce premier webreackfast stp ? Je n’ai malheureusement pas pu m’y rendre…
Cordialement,
Martin (webmaster de l’association Agir Pour l’Environnement)
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement