Etudiante à Science Po Bordeaux en master « communication publique et politique », je profite de la trêve estivale pour faire des stages de découverte de mon futur milieu professionnel. Séduite par la présentation de l’agence Limite par Laurent Terrisse lors d’un séminaire « acteurs de la communication » à Sciences Po en mars dernier, je décide d’y demander un stage d’un mois afin d’en savoir un petit peu plus sur la communication éthique et responsable. A l’issue de ce stage, les satisfactions que j’en retire me donnent envie de témoigner de mon expérience, courte certes (trop d’ailleurs!), mais très enrichissante.
Ma première satisfaction est l’encadrement dont j’ai bénéficié tout au long de ce stage : des professionnels qui n’hésitent pas à consacrer du temps pour accompagner le (ou la) nouvel(le) arrivant(e) le temps que les repères soient pris et les missions comprises, me semblent suffisamment rares pour qu’ils soient signalés et, par ce billet, remerciés.
Ma deuxième satisfaction a été de constater in situ que le fonctionnement de l’agence était bien conforme aux exigences qu’elle affiche et aux principes qu’elle revendique dans sa charte. Si l’on affirme que l’on fait de la communication éthique et responsable, il est indispensable que cela se traduise concrètement. Que ce soit le bilan carbone de l’agence, effectué tous les ans, l’appartenance au club des publicitaires Eco-Socio-Innovants, le café acheté équitable ou les filtres recyclables, pour ne donner que quelques exemples, à chaque niveau Limite s’engage et c’est ce que je trouve remarquable.
Ma dernière satisfaction, chronologiquement antérieure à toutes les autres, remonte à la réception de ma convention de stage. En la parcourant pour connaitre les missions qui me seraient confiées lors de ma venue, je suis surprise de ce que je découvre dans la partie gratification. Légalement, une entreprise n’est tenue de rémunérer un stagiaire que si la durée du stage est supérieure à deux mois, ce qui n’était pas mon cas. Et le montant fixé par la loi s’élève à 417, o9 euros ( au 1 er janvier 2010). Or je lis que je recevrai 850 euros net à l’issue de mon stage, plus tickets restaurants,… La lecture de la charte de l’agence une fois sur place m’apprendra que celle-ci s’engage à verser cette somme mensuellement à ses stagiaires, quelle que soit la durée de leur stage, …
Pour conclure, quelques mots pour dire combien il est agréable de trouver aujourd’hui une entreprise qui fait le nécessaire pour intégrer ses stagiaires afin que ceux-ci se sentent bien, non seulement en interne, au sein de l’équipe qu’ils rejoignent, mais aussi en externe, en leur donnant les moyens de vivre décemment grâce au versement d’une réelle gratification.
De manière plus générale, une entreprise qui dit ce qu’elle fait, c’est habituel. Mais Limite va plus loin : elle fait ce qu’elle dit, il faut le souligner.
Sarah
Alors ça c’est très chic !