Les associations, ONG et fondations se sont mobilisées pour collecter des fonds en faveur des Haïtiens. Au travers de partenariats médias, mailings/emailings, actions sur les réseaux sociaux, la générosité des Français a été sollicitée et elle sera sans doute très puissante, et sur Internet au moins autant que pour le Tsunami de 2004, et voici en quelques mots pourquoi.
D’abord parce que nous sommes plusieurs années après le Tsunami, et que les sites web des organisations caritatives se sont professionnalisés, les moyens de collecter des dons en ligne se sont multipliés et démocratisés. Ensuite parce que le don en ligne, comme le e-commerce, s’est considérablement développé. Cette année l’agence a pu accompagner et participer au succès d’un acteur majeur de la collecte de fonds en matière de logement dans sa stratégie de collecte en ligne. Les chiffres deviennent vertigineux et la « prime à la marque associative » est évidente : la communication servant la collecte naturellement et vertueusement. Et enfin parce que les relais médiatiques de la possibilité de donner en ligne se sont massifiés avec le choix par certains médias de soutenir et de relayer fortement les appels à collecte de certaines structures.
En là aussi ce sont les grandes marques non-marchandes qui ont tiré leur épingle du jeu de la plus belle manière. La Fondation de France a été la première a réagir en s’adjoignant le soutien des chaines du groupe France Télévisions, et celles du groupe Radio France. Ensuite ce fut la Croix-Rouge et Europe 1. Ll’UNICEF et M6, etc. La tâche d’huile se répand via Twitter et sur Facebook où les questions fusent : à qui donner ? gérer l’urgence ou travailler à la reconstruction ? Les responsables d’associations, d’ONG et de fondations sont sur le pont, leurs conseils / agences aussi : maintenir le site en ligne avec l’aide des hébergeurs et ce malgré la charge exceptionnelle, surveiller le formulaire de don en ligne et le simplifier pour éviter le crash et la page d’erreur, agir en ligne via les réseaux sociaux pour développer la mobilisation et relayer les appels au don… Les résultats ne sont pas encore connus mais ils seront à la hauteur de l’horreur de la situation haïtienne et Internet n’y sera pas pour rien.
On criera sûrement à la dictature de l’émotion, certains jaloux pousseront leurs coups de gueules et d’aucun ironiseront sur l’utilisation des fonds. Mais il restera qu’Internet devient un des leviers majeurs de la mobilisation des citoyens, des consommateurs et des personnes : les partis politiques le comprennent de manière inégale, les marques associatives également et nous n’en sommes qu’au tout début.
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