Le Journal du Net le confirme suite à une étude Panotrade / Le Site Marketing, l’emailing a supplanté le mailing dans les programmes relationnels (en fidélisation, notamment avec les porteurs de cartes de fidélité ert leurs acheteurs e-commerce), ce qui fait que les enseignes peuvent envoyer plus de choses, plus vite et être plus réactives dans leurs offres en ligne. En revanche, en prospection, le secteur semble toujours aussi fan des moyens moins ciblés et plus polluants que sont les prospectus et autres catalogues faits en bon vieux papier et non-adressés (donc qui ne passent plus les listes rouges et les autocollants « Stop la pub »)…
Chez les associations, la situation est plus complexe et donc la mutation est plus difficile. Dotés de moins de moyens financiers, les ONG capitalisent sur les mailings papier pour la prospection (mais en adressé) autant qu’en fidélisation. L’emailing peine à s’imposer en fidélisation alors qu’il générerait évidemment à terme des économies substancielles au global car la technique est moins coûteuse, et des performances accrues au minimum sur les publics les moins attachés au papier, voire détestant ce type de communication (les plus jeunes ou personnes acquises online).
Poids des habitudes ou conservatisme, peur de « passer au numérique », manque de courage dans les investissements, méconnaissance des outils et des prestations de routage, tentatives peu fructueuses (mais se demande t’on véritablement pourquoi elles l’ont été), les explications ne manquent pas… Et ce qui est sûr malheureusement, c’est que ces freins se situent autant au sein des responsables de la collecte des associations que de leurs conseils en collecte, voire au niveau des organisations professionnelles… Mais il paraît que ça change donc soyons patients…
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