Après quelques amuse-gueule…
Sur la crise :
– « Si nous sommes heureux, chez Google, de ne pas être dans l’industrie automobile, c’est surtout parce qu’elle est entièrement nationalisée, à présent »
Sur l’encadrement d’internet :
– « Que ce soit en Chine avec la censure politique, ou en France avec la loi Hadopi, les Gouvernements sont toujours frustrés de ne pas pouvoir contrôler ce que les gens font avec ces nouvelles libertés qu’internet rend possibles. Toutes les stratégies de fermeture sont à courte vue : quand il voit s’afficher une mention du type « interdit par ordre du Gouvernement », tout internaute sait que c’est là que c’est intéressant et redouble d’efforts pour contourner cet interdit»
Sur la concurrence :
– « Nous sommes heureux de contribuer à la constante capacité d’adaptation de Microsoft »
Sur le Développement Durable :
– « Chez Google, nous avons un enjeu majeur sur l’énergie. D’où notre programme « The Google energy 2040 Plan » »
… Eric Schmidt répond à une question de Maurice Lévy sur le bon usage d’internet en matière de publicité :
« Internet est un support publicitaire adapté si vous êtes un challenger, une nouvelle marque parmi des marques installées. Si vous êtes malin, il vous permet d’émerger avec peu de moyens.
Après, quand vous êtes une marque leader, il peut vous aider à optimiser votre force de vente ou de services sur le terrain. Mais si vous n’avez pas de réseau pour transformer en contacts clients ou services, internet ne marche pas.
De ce point de vue, l’influence d’internet pour Obama me paraît à la fois très surestimée et sous-estimée. Sous-estimée pour le début de sa campagne, pendant les primaires, car c’est grâce à internet que, outsider sans beaucoup de moyens, il s’est imposé comme leader chez les démocrates. Surestimée pour sa campagne une fois investi, car c’est son extraordinaire réseau militant de proximité qui a fait le boulot. Et internet n’a alors constitué qu’un excellent moyen de le mobiliser au mieux. »
Une pierre dans le jardin de ceux qui font aujourd’hui miroiter à des associations sans militants qu’une stratégie « à la obama » va remplacer le travail de terrain…