Même si la croissance reste désirable pour la majorité des individus, une récente étude* du CerPhi pour Jump France (« Développement durable et nouvelles richesses : quels imaginaires de demain ? ») montre que le public ne veut plus aujourd’hui d’une richesse du « toujours plus », qui génère gaspillage, destruction sociale et environnementale, paupérisation et perte de sens.
C’est une nouvelle conception de la richesse qui semble se démocratiser : la « richesse du mieux » qui consiste à intégrer à tous les niveaux la préoccupation du durable, du partage, de l’autre, du collectif, de l’éthique sans nier l’individu. Le Développement Durable est donc maintenant clairement défini comme la réponse à une crise de l’environnement global (naturel, économique, politique et social).
Mais si désirable soit il, ce changement ne se fera pas à tout prix : il est refusé s’il induit une société liberticide, où les ressorts du changement sont la culpabilisation, la sanctuarisation de la nature, la perte de la liberté individuelle au profit du tout collectif. Pas plus d’ailleurs que s’il faut renoncer aux acquis du développement.
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* Etude qualitative sur la base de 4 focus groupes réalisés à Paris et Lyon auprès d’individus professionnellement actifs (étudiants 17-21 ans, jeunes adultes 25-35 ans, adultes « installés » 40-65 ans.
Xavier